L’enfance du cinéaste Antoine Lisner. Accompagné de son fils qui a le même âge que lui quand il a quitté l’Algérie en 1962, il vient présenter un long-métrage à Alger.
C’est l’été à Tanger. Une famille se réunit durant 3 jours dans la maison familiale suite au décès du père, pour se remémorer les souvenirs et partager sa perte, comme le veut la tradition musulmane. Il faut quitter les plages, les maillots de bain pour se vêtir de djellabas, réunir tout le monde et donner à la maison des allures d’enterrement. L’agitation est à son comble d’autant plus que cet homme n’a laissé derrière lui que des femmes. Tout va basculer avec l’arrivée de Sofia, la dernière des filles, celle qui a fait sa vie ailleurs. Actrice n’interprétant que des rôles de terroristes dans des séries américaines, elle arrive de New York après plusieurs années d’absence. Son retour va être le moyen de régler ses comptes avec ses sœurs et bouleverser l’ordre établi depuis toujours par ce patriarche. Entre rire et larmes, une hystérie collective va mener chacune de ces femmes à se révéler à elle-même...
Au début de la première Intifada, quatre jeunes Israéliens sont envoyés dans la bande de Gaza pour rétablir l'ordre. Un jour, un de leurs camarades est tué, écrasé par une machine à laver jetée d'un toit. Les quatre soldats reçoivent alors l'ordre de s'installer dans une maison palestinienne afin de surveiller le village. Catastrophés par leur arrivée, leurs hôtes forcés craignent d'être considérés comme des traîtres. Tour à tour arrogants ou amicaux face à des habitants hostiles, les jeunes militaires ressentent un profond malaise...