Paris, 1911. Les avant-gardes européennes ont élu domicile dans la ville-lumière. Lorsque la Joconde est volée, l'annonce de la nouvelle met la communauté en émoi. La police fait son enquête et arrête Pablo Picasso et Guillaume Apollinaire.
Cherchant à percer le mystère de la création, le cinéaste se dit : «Pour savoir ce qui se passe dans la tête d'un peintre, il suffit de suivre sa main». Un habile stratagème lui permet de réaliser son projet insensé : par transparence, chaque trait tracé par la main du célèbre artiste apparaît dans l'espace. Mais l'exécution, par Pablo Picasso, de dessins et de tableaux, ne fait que gonfler davantage le mystère qui plane autour de lui : en effet, chacun des traits qu'il effectue étonne et déconcerte. Des toreros blessés et des nus sont ainsi créés, comme par magie, fruits d'un travail acharné qui connaît parfois quelques échecs...